Résumé
Il y a un peu plus de vingt ans, les responsables de l’archéologie départementale du Val-de-Marne nous avait confié un projet sensible et complexe mais ô combien riche et remarquable par la diversité des sites, aux résultats inattendus. Ce projet s’articulait autour du funéraire médiéval, essentiellement la fouille préventive des sépultures dans le territoire du sud-est parisien et tout ce qu’elle pouvait receler comme informations, depuis l’inhumation et l’organisation des gestes funéraires d’hommes, de femmes et d’enfants, jusqu’aux diagnostics rétrospectifs les plus précis d’une maladie, en passant par la démographie, les causes de mortalité, l’état sanitaire, le statut de la population.
Parmi les 12 édifices religieux fouillés (1 cimetière carolingien d’abbaye, 10 cimetières mérovingiens, carolingiens d’églises et du Bas Moyen Age, 1 cimetière de temple protestant du XVIIe siècle), les résultats de 9 sites d’entre eux, totalisant des milliers d’individus montrent d’ores et déjà les caractéristiques funéraires, morphologiques, sanitaires des populations exclusivement rurales du sud-est parisien. Les aspects anthropologiques (morphologie, dimorphisme, fonctions biomécaniques, mortalité, reconstitution des architectures cranio-faciales, articulés dentaires) et paléopathologiques (épidémies, infections mortelles, maladies parasitaires, métaboliques, dégénératives, trauma, anomalies et malformations articulaires) suggèrent, désormais, des populations à caractère référentiel dans plusieurs champs d’activité (rhumatologie, imagerie, orthodontie, chirurgie dentaire, biologie moléculaire …). La bonne conservation de ces collections anthropologiques a permis de mettre à la disposition des étudiants un certain nombre de sujets de thèses et de mémoires universitaires comme elle a vu l’organisation de plusieurs rencontres internationales sur des questions d’organisation des espaces funéraires et des populations qui les composent.
Parmi les 12 édifices religieux fouillés (1 cimetière carolingien d’abbaye, 10 cimetières mérovingiens, carolingiens d’églises et du Bas Moyen Age, 1 cimetière de temple protestant du XVIIe siècle), les résultats de 9 sites d’entre eux, totalisant des milliers d’individus montrent d’ores et déjà les caractéristiques funéraires, morphologiques, sanitaires des populations exclusivement rurales du sud-est parisien. Les aspects anthropologiques (morphologie, dimorphisme, fonctions biomécaniques, mortalité, reconstitution des architectures cranio-faciales, articulés dentaires) et paléopathologiques (épidémies, infections mortelles, maladies parasitaires, métaboliques, dégénératives, trauma, anomalies et malformations articulaires) suggèrent, désormais, des populations à caractère référentiel dans plusieurs champs d’activité (rhumatologie, imagerie, orthodontie, chirurgie dentaire, biologie moléculaire …). La bonne conservation de ces collections anthropologiques a permis de mettre à la disposition des étudiants un certain nombre de sujets de thèses et de mémoires universitaires comme elle a vu l’organisation de plusieurs rencontres internationales sur des questions d’organisation des espaces funéraires et des populations qui les composent.
Biographie
Djillali HADJOUIS est archéologue départemental du Val-de-Marne depuis 1991, directeur de recherches et professeur associés au CNRPAH depuis 2006, professeur-associé à Université 2 de Sidi Abdallah, Alger. Il est professeur de paléontologie à l’Ecole Supérieure d’Ostéopathie de Paris, Marne-la-Vallée depuis 2010 et chercheur associé à l’UMR 7194 (CNRS). Il est également directeur de projets franco-algériens (MNHN, CNRS, MAE, Université de Toulouse III, Université de Tlemcen, CNRPAH), depuis 2011.
Il a publié environ 200 articles, 6 ouvrages dont 4 primés par l’Académie dentaire de Paris, il a organisé 4 colloques internationaux et dirigé une dizaine de thèses (paléontologie, paléoanthropologie, médecine) et plusieurs masters, DEA, magisters. Il est lauréat de l’Académie dentaire de Paris, médaille de bronze (2001).
Il a publié environ 200 articles, 6 ouvrages dont 4 primés par l’Académie dentaire de Paris, il a organisé 4 colloques internationaux et dirigé une dizaine de thèses (paléontologie, paléoanthropologie, médecine) et plusieurs masters, DEA, magisters. Il est lauréat de l’Académie dentaire de Paris, médaille de bronze (2001).