Résumé
Les calendriers sont le lieu privilégié de la rencontre du temps sacré et du temps profane. Le calendrier civil, païen, julien, d’abord sacralisé par l’introduction des fêtes en l’honneur des divinités païennes, sera transformé à partir du 4e s. par des fêtes chrétiennes. L’organisation concrète d’un calendrier chrétien commence au 4e s. à Rome avec le Chronographe de 354 et trouve un écho lointain au 5e s. en Gaule avec le calendrier de Polemius Silvius en 448/9.Les calendriers offrent des renseignements uniques sur le développement du christianisme. Ils permettent de connaître l’évolution du nombre des fêtes, l’identité des martyrs et des saints célébrés, ainsi que la localisation des cultes. Ils révèlent surtout le changement de sensibilité : ce ne sont plus les triomphateurs que l’on commémore, mais les victimes, honorées pour l’exemplarité de leur témoignage.
Biographie
1999-2001 : projet « Image du Christ », dirigé par le Pr. J.-M. Spieser ;
2001-2003 : projet « Antiquit@s » (création d’un cours d’histoire ancienne en ligne), dirigé par le Pr. M. Piérart ;2006 sq. : projet « Les Passions de la Légion thébaine », dirigé par le Pr. Ph. Bruggisser
Ses publications :
– « La « Passion » comme récit : des premières rédactions aux premiers passionnaires », à paraître chez la Fondation des archives historiques de l’Abbaye de Saint-Maurice.
– « La diffusion de la Passion des martyrs d’Agaune du VIe au XVIe siècle », dans N. Brocard, F. Vannotti,
A. Wagner, Autour de saint Maurice, Actes du colloque « Politique, société et construction identitaire :
Autour de saint Maurice », 29 septembre – 2 octobre 2009, Besançon – Saint-Maurice, Saint-Maurice :
Fondation des archives historiques de l’Abbaye de Saint-Maurice, 2012
« Traduire aux sources du manuscrit », Universitas 03 (mars 2007), Fribourg, 14-15 (repris, à la demande de la rédaction, dans Hieronymus 4 (2007), Berne, 4-6)
Actuellement participation au groupe de travail (avec Otto Wermelinger, Beat Näf, Werner Steinmann) autour d’une nouvelle édition, traduction et commentaire de la Passion de Saint Maurice et la Légion Thébaine